jeudi 26 novembre 2015

Prêts pour notre transformation digitale ?

Actions Formations est un organisme de Développement Professionnel Continu (DPC), et habilité par l’OGDPC à dispenser des formations dans ce cadre. Depuis la disparition du DIF (Droit Individuel à la Formation) et les nouvelles mesures voulues par la réforme (cf. notre article Plan de formation 2016 : à l'heure de la réforme...), les organismes de notre secteur doivent faire face à la diminution des programmations inter-entreprises. En conséquence, nous devons nous adapter à ces nouvelles conditions pour pérenniser notre activité.

Ainsi, à l’heure où la formation joue de plus en plus souvent la carte du numérique et où les organismes de formation doivent faire face à de nombreuses restrictions budgétaires, Actions Formations a pris la décision de développer de nouveaux types de parcours de développement professionnel. Ces derniers seront mixtes, ou blended learning en anglais, et combineront des heures de cours en présentiel et des modules de formation en ligne.

Pour pérenniser l’activité des organismes de formation, le blended learning présente de nombreux avantages. Il va permettre de maîtriser les coûts tout en conservant le souci des exigences qualité qui est au cœur de l’offre de formations de notre organisme. Outre cet avantage considérable, le blended learning permettra aussi de familiariser les apprenants à l’informatique qui sera dans l’avenir un outil indispensable quel que soit le métier envisagé. Dans le domaine de la santé, de nombreuses innovations incluent déjà la problématique des nouvelles technologies.

Ce nouveau mode de formation, que nous développerons au cours de l’année 2016, permettra aussi de mieux maîtriser les plannings en adaptant plus facilement les temps de formation aux exigences de ces derniers. En effet, les modules de formation à distance peuvent être suivis par les apprenants à tout moment, leur permettant donc de rester disponibles durant leurs heures de travail si besoin.

Bien sûr, cette évolution vers le blended learning, si elle rencontre le succès auprès de nos apprenants, viendra peut-être ouvrir une porte vers la création d’une offre de formation totalement digitale. Cela nous permettrait alors de gommer davantage les distances, et d’apporter la valeur ajoutée de notre expertise et de notre démarche qualité plus largement sur le territoire national, voire international.

Pour en savoir plus, consultez l'article suivant : Innover pour pérenniser son activité d'organisme de formation par Anne Ambrosini.

mercredi 18 novembre 2015

Plan de formation 2016 : à l'heure de la réforme...



Depuis la réforme du 5 mars 2014, la législation de la formation professionnelle a été modifiée ; notamment au niveau de l’obligation de formation au sein des entreprises. Désormais, il n’y a plus de contribution financière obligatoire à la formation continue, chaque entreprise peut décider du budget alloué à la formation. L’objectif est de développer des plans de formations en adéquation avec les besoins des entreprises et des salariés.
  
Pour cela, la réforme de la formation professionnelle agit à 2 niveaux :

  • Elle favorise l’acquisition de compétences en lien avec les réalités économiques. 

  • Elle simplifie les démarches et les obligations légales liées à la formation professionnelle.


La réforme place aussi le dialogue entre l’employeur et le salarié au cœur de ses préoccupations :

  • Un entretien professionnel est désormais obligatoire tous les deux ans. Il permet d’étudier les perspectives d’évolution professionnelle des salariés et de faire le bilan des formations déjà suivies.

  • Tous les six ans, cet entretien est complété par un bilan du parcours professionnel du salarié avec son employeur.


De plus, la réforme renforce l’obligation de l’employeur d’assurer l’adaptation de chacun de ses salariés à son poste de travail, de veiller au maintien de sa capacité à occuper son emploi, au regard notamment des évolutions technologiques, ainsi qu’à lui assurer une formation à la sécurité. En effet, au-delà d’une contribution réduite destinée à la mutualisation (financement du Compte Personnel de Formation et du Congé Individuel de Formation notamment), l’entreprise a désormais le choix d’affecter le budget qui lui convient et aux types d’actions qu’elle souhaite.

Dans ce contexte, la formation n’est plus une obligation contraignante mais devient un véritable investissement. Le dernier trimestre de l’année étant celui de l’élaboration du plan de formation de l’année suivante, le moment est venu pour les entreprises de mettre la réforme en pratique.

Sous certaines conditions, le plan de formation pourra être pluriannuel : une forme plus souple que beaucoup d’entreprises ont déjà fait le choix d’adopter.

Malgré ces assouplissements, le budget que les entreprises pourront allouer à la formation risque fort de connaître une diminution si l’on en croit les tendances actuelles. Il est donc nécessaire de trouver des modes de formation plus économiques comme la formation digitale, reconnue comme action de formation à part entière par la loi du 5 mars 2014, et dont beaucoup d’entreprises ont une image positive.


Sources : « Plan de formation 2016 : Ce que change la réforme », INFFO FORMATION, N°886 du 15 au 31 octobre 2015

MINISTERE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL, Comprendre la réforme de la formation professionnelle, 2014, [en ligne] disponible sur <http://travail-emploi.gouv.fr/espaces,770/formation-professionnelle,1937/formation-professionnelle,2506/comprendre-la-reforme-de-la,18194.html> consulté le 17/11/2015

lundi 16 novembre 2015

Deuil national des 15, 16 et 17/11

En ces jours sans joie, nous nous associons au deuil national qui touche notre pays et transmettons notre soutien aux victimes et à leurs familles.

vendredi 13 novembre 2015

Evaluation externe : perspectives d'amélioration



La semaine dernière, notre blog présentait l’état des lieux des pratiques d’évaluation externe en 2014. Souvenez-vous, à la fin de l’année 2014, c’était 83% des ESSMS devant réaliser leur évaluation externe au 3 janvier 2015 qui s’étaient engagés dans cette démarche. Par extension, nous allons logiquement en venir aujourd’hui aux axes d’amélioration identifiés et aux évolutions programmées par l’ANESM qui s’étendent de 2015 à 2018.

L’ANESM a défini de nombreux axes d’amélioration à mettre en œuvre dont voici quelques exemples concernant le secteur des personnes âgées et handicapées :

  • L’intégration des travaux de l’ANESM au site de l’ARS Ile de France pour plus de visibilité.
  • La définition de bonnes pratiques et recommandations visant à améliorer la gestion des comportements problèmes dans les établissements qui accueillent des personnes handicapées.
  • Le recours aux espaces de calme, retrait et d’apaisement dans les établissements accueillant des personnes handicapées.
  • Le repérage et l’accompagnement des personnes atteintes de déficiences sensorielles dans les établissements pour personnes âgées.
  • La mise en œuvre de la mesure 39 du plan Maladies neuro-dégénératives : favoriser les protocoles de coopérations entre les professionnels.
  • La prévention des hospitalisations évitables en EHPAD : en effet le taux annuel de résidents hospitalisés en EHPAD est de 40%. Le but de cette mesure est donc de faire baisser ce taux, notamment par le renforcement des soins des personnes les plus fragiles et par un plus juste recours à l’hôpital.
  • L’amélioration du taux d’utilisation du DLU (Document de Liaison Unique) pour une prise en charge optimale d’un résident par tout médecin intervenant en urgence dans les EHPAD.
  • L’expérimentation des technologies de l’information et de la communication à partir des recommandations notamment concernant la prévention, le repérage et l’accompagnement de la souffrance psychique de la personne âgée sur tablettes numériques.
  • La fin de vie à domicile qui est le souhait de 81% des Français.
  • La réalisation d’une enquête relative au degré de déploiement des pratiques professionnelles concernant la bientraitance et l’amélioration de la qualité de vie dans les EHPAD.
  • Le cadrage d’une ou plusieurs recommandations de l’ANESM sur le sujet de l’accompagnement des personnes ayant une déficience intellectuelle dès 2016.
  • La prévention et le traitement des phénomènes de violence dans les centres d’hébergement.
  • Le cadrage de recommandations de bonnes pratiques fin de vie, notamment en logement-foyer et autres Ehpa (Mapa, Marpa…) par l’adaptation de l’accompagnement et le maintien de l’autonomie (2016),
  • Dans le secteur des services à domicile : le cadrage de bonnes pratiques concernant les centres locaux d’information et de coordination gérontologique (CLIC) sur les sujets de la prévention et du maintien de l’autonomie, et de la vie à domicile des personnes âgées et/ou handicapées.
  • L’intégration pour 2016 d’une partie évaluation interne aux recommandations de bonnes pratiques professionnelles et la création d’outils méthodologiques pour les petits établissements et services.
  • Enfin, pour 2018, plusieurs thèmes tels que les soins palliatifs, la gestion des médicaments et l’éducation thérapeutique sont susceptibles de faire l’objet de la création de fiches. Mais ces prévisions sont encore susceptibles de connaître des modifications.

Les évaluations seront mises en œuvre selon un calendrier précis :
-         - L’évaluation interne doit être réalisée tous les 5 ans.
-         - L’évaluation externe doit être réalisée tous les 2 ans après l’évaluation interne.

Actions Formations vous propose des formations spécialisées en gestion des risques et qualité pour vous aider dans votre plan d’action, votre évaluation interne ou externe. 

N’hésitez pas à consulter notre catalogue et à nous contacter.
 

Source : ANESM, Rapport d’Activité 2014, [en ligne] disponible sur <http://www.anesm.sante.gouv.fr/IMG/Anesm_RA_2014.pdf> consulté le 10/11/2015

jeudi 5 novembre 2015

L'évaluation externe : état des lieux



Alors que l’obligation d’évaluation externe pour les établissements de santé était en place depuis 2002, début 2014, seulement 28% d’entre eux avaient engagé cette procédure.
 Rappelons que l’évaluation externe complète le système d’évaluation interne, et permet aux autorités de tarification et de contrôle d’engager un dialogue avec les ESSMS (Etablissements et Services Sociaux et Médico-Sociaux) sur les conditions de renouvellement de leurs autorisations de fonctionnement.

Grâce à la mobilisation des acteurs institutionnels de l’ANESM (Agence Nationale de l’Evaluation et de la qualité des établissements et services Sociaux et Médico-sociaux) courant 2014, à la fin de l’année, c’était 83% des ESSMS devant réaliser leur évaluation externe au 3 janvier 2015 qui s’étaient engagés dans cette démarche. Plus précisément, cela représente 17472 missions réalisées et 20321 missions engagées.


Dans ce contexte, le programme de travail 2015 de l’Agence présente naturellement un renforcement des équipes en charge du contrôle des organismes habilités dont l’activité va résulter des signalements par les Autorités lorsqu’elles constatent des rapports d’évaluation insuffisants. Mais ce programme complète aussi les références fournies pour l’évaluation des activités des ESSMS, en prévoyant des thèmes de recommandations de plus en plus ciblés sur les caractéristiques et les besoins des personnes accueillies ou accompagnées par un ESSMS. 


Didier Charlanne, Directeur de l’ANESM.

En effet, l’ANESM a mis en place 48 recommandations de bonnes pratiques professionnelles à suivre pour les établissements concernés. Ces recommandations constituent donc le socle de l’évaluation de la qualité des activités et des prestations délivrées par les ESSMS.

Le suivi du déploiement du dispositif d’évaluation a nécessité le développement du numérique : les organismes publient leur rapport d’activité via l’extranet de l’agence prévu à cet effet. Ce dernier permet, d’une part, à tout demandeur, de déposer en ligne une demande d’habilitation et, d’autre part, aux organismes habilités, de mettre à jour directement les données d’identification et les caractéristiques les concernant ainsi que de saisir en ligne leur rapport d’activité dans les périodes ouvertes à cet effet.

À partir de ces rapports d’activité, l’ANESM détermine des moyennes relatives aux données des missions par type de structure qui sont ensuite publiées sur le site de l’agence. Ainsi a-t-il été constaté que depuis 2010, les coûts moyens des évaluations se stabilisent bien que l’on puisse observer des hausses ou baisses des prix selon les catégories de structures évaluées.
Un espace de collaboration et d’échange pour les autorités a aussi été mis en place en mai 2014.
Enfin, afin de leur faciliter la procédure, un guide d’aide à la contractualisation avec les organismes habilités a été mis en place pour les ESSMS.

Outre ces outils, c’est aussi sur la promotion du dispositif que l’ANESM a mis l’accent en 2014 pour inciter les ESSMS à réaliser leur évaluation externe. Ainsi, l’Agence a-t-elle fait l’objet de 59 articles dans la presse professionnelle traitant en grande partie des travaux publiés par l’Agence, à savoir les recommandations ainsi que l’actualité de l’évaluation.
Les organismes habilités doivent répondre à de nombreuses exigences, c’est pourquoi en 2014, l’ANESM s’est vue dans l’obligation de retirer 86 habilitations. Au 31/12/2014 : 1345 organismes étaient habilités (cf. carte ci-contre).

Ces organismes habilités sont classés par secteur d’intervention.

Nous vous rappelons qu’Actions Formations est habilité dans les secteurs des personnes âgées et handicapées pour la réalisation de l’évaluation externe.


Source : ANESM, Rapport d’Activité 2014, [en ligne] disponible sur <http://www.anesm.sante.gouv.fr/IMG/Anesm_RA_2014.pdf> consulté le 05/11/2015