La
réforme de la formation professionnelle engagée par la loi du 5 mars 2014 a
renforcé les obligations en matière de certification : ainsi, à
l’exception de l’accompagnement à la VAE et des formations visant l’acquisition
du "socle de connaissances et de compétences", l’accès au compte
personnel de formation (CPF) qui depuis la réforme remplace le droit individuel
à la formation (DIF) n’est ouvert qu’aux seules formations enregistrées au RNCP
(Répertoire national des certifications professionnelles) ou inscrites à
l’inventaire du RNCP, ainsi qu’aux certifications de branche.
En
conséquence, les organismes collecteurs des fonds de la formation
professionnelle (Opca) sont de plus en plus nombreux à n’accepter la prise en
charge de projets de formation au titre de la période de professionnalisation
pour les salariés en activité que pour des formations diplômantes ou
certifiantes :
- soit issues de branches professionnelles sous la forme de certificats de qualification professionnelle,
- soit enregistrées au RNCP.
Ces
mutations voulues par la réforme de la formation professionnelle incitent
fortement les organismes de formation à réinterroger leur modèle pédagogique et
économique dans 3 directions :
- Inscrire leur offre de formation dans les logiques de certification,
- Développer des formations hors temps de travail, en relation avec le déploiement du compte personnel de formation,
- Envisager de nouvelles modalités pédagogiques de type e–learning, blended learning ou encore social learning. Pour ce faire, il est nécessaire de se mettre aux MOOC, au COOC ainsi qu'aux procédés de gamification.
En
effet, la reconnaissance de la formation ouverte et à distance (FOAD) par la loi
du 5 mars 2014 permettra, dans les années à venir, le développement de
nouvelles modalités d’apprentissage.
A
l’identique, la fin de l’imputabilité des actions de formation devrait
permettre de développer des modalités pédagogiques innovantes, comme les
formations en situation de travail, dans le cadre desquelles les organismes de
formation vont devoir se placer dans une logique d’accompagnement vis-à-vis des
entreprises.
Les
nouvelles règles de financement invitent les Opca à passer d’une logique de collecte
de fonds à une logique d’aide individualisée aux entreprises qui sont libres de
leur verser ou non des cotisations.
Bien
que tournée vers une indispensable modernisation de la formation
professionnelle, la réforme pourrait aussi conduire à une diminution des
organismes de formation en France.
C’est
dans ce contexte qu’Actions Formations fait tout son possible pour moderniser
ses outils de formation : e-learning, blended learning, simulation
professionnelle, analyse de la pratique.
Pour
en savoir plus, consultez notre site web.